projet “no future”

Dame Nature est une tueuse en série. C'est la meilleure. La plus créative.

Mais comme chaque tueur en série, elle a envie de se faire attraper. À quoi bon tous ces crimes brillants si personne ne s'en attribue le mérite ? Alors, elle laisse des traces.

Le plus dur quand on passe une décennie à l'école, c'est de voir les traces comme des indices. Parfois, ce qu'on croit être l'aspect le plus brutal du virus est en fait sa faiblesse. Et elle adore déguiser ses faiblesses en forces. C'est une garce.

C’est sur ces paroles prononcées par le personnage Andrew Fassbauch dans le film World War Z que commence cet article au relent de pessimisme.

Que ce soit d’un point de vue écologique ou économique, les choses vont de plus en plus mal. 

Personnellement, je m’inscris pour une bonne partie avec le Mouvement pour l'extinction volontaire de l'humanité (Voluntary Human Extinction Movement).  Je vous entends déjà « extinction de l’humanité ? vous voulez tuer tout le monde ? »

Je me dois donc ici de faire un petit aparté, le mouvement #vhemt appelle les humains à s’abstenir de se reproduire pour provoquer l’extinction progressive de l’humanité.  À dire vrai, et le raisonnement peut paraitre simpliste, mais pas fondamentalement idiot (forcement puisque je le partage), à bien regarder tous les problèmes auquel nous devons faire face, l’humain a toujours une part de responsabilité plus ou moins grande.

L’accélération du réchauffement climatique est clairement causée par l’homme, les effets de certains de nos actes sont d’ores et déjà trop important pour faire machine arrière (on prévoit pour 2050 la fonte de 50% des glaciers français – un glacier mettant du temps à vraiment réagir, on ne peut plus rien faire)

Pour information, j’utilise le mot accélération, car les changements climatiques font partie du cycle de la Terre.  Régulièrement, au cours des millénaires, nos scientifiques ont prouvé qu’il a existé une remise à zéro par Gaia (la terre nourricière).

Je ne veux pas faire de ce site une tribune pour vous exposer les choses auxquelles je crois et donc je ne donnerai pas d’autres exemples d’autant que je ne pourrais rien vous apprendre de plus que ces centaines de pages ou sites web plus ou moins alarmistes que vous trouverez sur les internets.

Pour ce qui est de l’économie, inutile de vous faire un dessin.  Nos pays pourtant riches connaissent de plus en plus la pauvreté.  On se dit que tout va bien et qu’il ne faut pas se plaindre quand on peut manger tous les jours à sa faim et avoir un toit…  Ce n’est pourtant que la base, la première et (suivant les interprétations) parfois la deuxième couche, de la pyramide des besoins selon Maslow.

On essaie donc de se contenter du minimum…  Mais c’est vrai que comme disait Roman Frayssinet :

J’ai le luxe de vivre dans un pays ou, si je bosse assez fort, mes ministres pourront manger du homard.

Je n’entre pas ici dans le débat qui fait que notre vision de nos besoins est tronquée par le prisme de la société qui veut que via les publicités et les réseaux sociaux, nos besoins primaires se trouvent souvent relégués derrière les troisième et quatrième niveaux de la pyramide… 

Je vous ai dit que j’étais très pessimiste dans ma première partie – c’est assez vrai, d’autant que j’ai quasiment fait mienne cette superbe phrase de Boris Vian :

La vie est une tartine de m*** dont on croque un bout tous les jours

Mais je veux garder espoir parce que comme disait Jean Cocteau :

Il est trop tôt pour dire qu'il est trop tard [pour être heureux dans la citation originale].

Nos politiques prônent des fausses solutions conduites par les grandes sociétés – on cherche encore à reporter la faute sur le tout-un-chacun en mettant en place des politiques au faible impact et n’ayant aucune interaction avec d’autres…  Il est plus que temps qu’on s’assoit tous autour d’une table pour faire fi de l’économie et prendre des décisions globales concernant l’écologie.

Et donc je voulais participer à ma façon à cet élan écologique… mais je ne suis pas le meilleur – loin s’en faut ! 

J’ai donc décidé en passant dans un rayon du Brico de mettre en place un projet « no future » dont le leitmotiv sera le « masque à gaz » ou le « masque à poussière ». 

Les images pourront être sombres ou lumineuses, représenter des jeunes ou des vieux, dans un style vestimentaire allant du « femen » (avec l’inscription sur le torse et tout et tout) au film « le jour d’après », en studio ou dans un bois…  Bon là comme ça, on a l’impression que ça va être un peu tout et n’importe quoi, mais ce n'est pas pire finalement que la politique menée par les grands de ce monde (?)